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Jean-Yves ANDRE

PAPIER

Originaire de Plouescat, Jean-Yves André vit et travaille à Landunvez (Finistère) et s’est toujours senti à l’aise dans le travail d’illustration et de décoration. C’est dans cet esprit qu’il a voulu travailler sur des supports du quotidien. Assises, vases, draps de bain, affiches, cartes postales, bannières… Influencé par les Seiz Breur, Pierre Toulhoat, les motifs bigouden et glazik, mais aussi par la peinture des Aborigènes d’Australie et la calligraphie arabe, il a travaillé en résidence chez Henriot à Quimper (2000 et 2013), réalisé des décors de tissu (particulièrement les draps de bain) pour Bouchara entre 1996 et 2002 et conçu des illustrations pour des cartes aux éditions Jos de Châteaulin. Il a orné des bâtiments du port de Brest à l’occasion des fêtes maritimes (1996,2000,2004). Outre la peinture sur bois, toile ou volume (colonnes) et le dessin, il s’exprime également par la pratique de la gravure (eau-forte, pointe sèche…). En tant que passionné de pierre(s), il a réalisé plusieurs ouvrages (textes et dessins) sur les croix anciennes, les mégalithes et les stèles de Bretagne. Au-delà de son inscription dans la création bretonne d’aujourd’hui, ses créations sont imprégnées de la tradition ornementale bretonne, que ce soit les œuvres des Seiz Breur ou les motifs des costumes bigouden ou des dalles gravées de Gavrinis.

Jean-Yves ANDRE

Entretien avec Jean-Yves André – Octobre 2025

 

Dessin, peinture sur bois, sur toile, eau-forte, pointe-sèche, gravure, Jean-Yves André aime varier les techniques, les explorer et voir où elles l’emmènent. Ce solitaire est profondément attaché à sa terre de Bretagne qu’il a beaucoup parcourue, et qu’il continue d’explorer.

 

-              On vous dit passionné par les pierres, qu’en est-il ?

 

-              J’ai toujours été attiré par les pierres et, en particulier celles qui portent des marques anthropiques. Je ne m’en lasse pas, et dès que je vois une pierre un peu bizarre qui dépasse, je vais la voir. J’ai commencé à parcourir les campagnes, le littoral, pour voir et découvrir les menhirs, ou les cairns. Cela m’a permis de sillonner la région, de rencontrer de nombreuses personnes et d’échanger avec elles. Quand je n’ai plus été satisfait d’uniquement observer ces pierres, j’ai entrepris de les photographier, puis de les dessiner. L’inventaire de ces dessins a donné lieu à plusieurs ouvrages sur les mégalithes des côtes du Léon, du Morbihan, comme du Finistère.

 

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