top of page

Kerouedan Klervi

TERRE, TEXTILE & PAPIER

Diplômée de l’école Boulle depuis l’année dernière, Klervi Kerouedan

prépare une thèse en design sur la thématique des ruines traumatiques.

Pour son diplôme, elle aborde la question d’une mémoire

apaisée, celle de la Bretagne qu’elle a quitté quatre ans plus tôt. Dans

ses recherches elle analyse l’oeuvre des Seiz Breur pour ensuite se

l’approprier tout en questionnant la possibilité de moderniser les

vestiges du passé. Sa recherche s’établit autour de deux axes dichotomiques

: la sauvegarde et la disparition en nourrissant une forme

d’ambiguïté et de confrontation dans son travail. Par exemple, elle

provoque des analogies en créant des « palimpsestes » contemporains,

ainsi les histoires individuelles s’additionnent pour créer celle

qui est commune. Sa démarche est caractérisée par l’utilisation de

moyens très simples (empreinte, collage, image, motif, forme) et

l’image est accompagnée de l’écrit, de la pensée, des mots et de

la poésie. La rédaction de son mémoire, Ker, a été le déclencheur

d’une recherche plus grande sur la modernisation des arts traditionnels

bretons. Elle a étudié la possibilité d’une rencontre entre nos

« vestiges du passé » et nos « épaves du futur » en proposant une

exposition pour les 100 ans des Seiz Breur au radôme de Pleumeur-

Bodou, dans les côtes d’Armor. Par la suite, Klervi Kerouedan a mené

le projet mutations silencieuses qui interrogeait la possibilité, par le

design, d’une renaissance du mouvement des Seiz Breur. C’est dans

ce cadre, qu’elle a développé une production de volumes et d’images

inspirés du travail du collectif.

Kerouedan Klervi
bottom of page